bio

Vanessa Van Durme

Vanessa Van Durme a fait ses études au conservatoire de Gand, section d’art dramatique. Elle fait ses débuts – en tant que jeune acteur – sur la scène dans la compagnie “Nederlands Toneel Gent”, aujourd’hui “NTGent”. Elle fait le choix difficile mais inéluctable d’opérer un changement de sexe et par la force des choses, quitte la compagnie et abandonne sa carrière théâtrale.
Vingt ans plus tard, renouant avec les arts du spectacle, elle se met à l’écriture de comédies.

Elle écrit des dizaines de scénarios de télévision pour diverses chaînes télévisées, dont la chaîne publique flamande VRT, pour qui elle signe le feuilleton Liefde en Geluk(Amour et chance) dans lequel elle assure également la direction des acteurs.
Pendant cinq ans, elle est une figure populaire à la radio et de ce fait, elle détient le record de durée d’un « comedy act » à la radio belge. Elle a signé une vingtaine de pièces de théâtre.

Son grand retour sur les planches se passe quand le chorégraphe et metteur en scène de théâtre belge Alain Platel la choisit pour interpréter le rôle de la mère, “Tosca” dans Allemaal Indiaan/Tous des Indiens.Après avoir accompli une tournée internationale de deux ans avec cette production, elle se joint à la compagnie “Theater Victoria” de Gand pour y jouer dans White Star, une pièce dont elle a donné l’idée. Cette production l’emmène une fois encore pendant deux ans à travers toute l’Europe.
Elle écrit alors le livre Kijk mama, ik dans(Regarde maman, je danse) et en épure le monologue du même nom, qu’elle joue en quatre langues en Europe et aux États-Unis.

Avec ce monologue, dans lequel elle parle avec une franchise étonnante de son changement de sexe, elle espère faire tomber les préjugés du public et lui montrer que les gens « qui sont autres » sont aussi… des gens.
La tolérance, l’acceptation de ce qui est « autre » sont des valeurs que Vanessa tient particulièrement à cœur.
Sa production la plus récente Femme Blanche, à l’écriture de laquelle elle s’est attelée, se déroulera dans le Maroc colonisé du début du siècle dernier. Par le biais de cette histoire, Vanessa veut dénoncer la progression actuelle du racisme et de l’intolérance et le dit « danger des banlieues ».

Pour son monologue théâtral sur Alzheimer Avant que j'oublie (2014), elle a reçu le prestigieux Prix de la meilleure comédienne du Syndicat de la Critique en France en 2014 et a été nominée pour le Molière de la meilleure comédienne en 2015.


update: 07/2021

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© Luc Monsaert