bio

Rosalba Torres Guerrero

La formation de danseuse de Rosalba Torres Guerrero - ° 1974, Genève (CH) - se fait au Conservatoire de Genève (Suisse) jusqu’à son entrée dans le CNDC l’Esquisse à Angers (France) où en dernière année, elle collabore à la création de Marguerites de l’oublie de Bernardo Montet, aux reprises de Visages de femmes de Dominique Dupuis et Les petites pièces de Berlin de Dominique Bagouet.
En 1995-96 elle commence sa carrière professionelle chez Philippe Decouflé et sa compagnie DCA avec la création déjantée de Décodex. Attirée par la danse-théâtre, elle intègre de 1997-98 la compagnie du Deutsches Nationaltheater de Weimar (Allemagne) sous la direction d’Ismaël Ivo et crée en autres Medeamaterial.
En 1997, elle revient en France avec la compagnie Keli pour Cinderella otherwise avec des danseurs indiens du sud Kerala. Dans la même année, débute une longue aventure de presque 9 ans avec la compagnie Rosas d’Anna Teresa de Keersmaecker pour les créations I said I, In real time, April me, Bitches brew/Tacoma Narrows, Kassandra, Raga for a rainy season/Love supreme ainsi que les désormais célèbres Drumming et Rain sur des musiques de Steve Reich. S’ajoutent les pièces de répertoire Achterland, Woud, Mozart/Concert arias-un moto di gioia.

Elle rejoint, en 2005, les ballets C de la B à Gand et travaille avec Alain Platel jusqu’en 2012, pour les créations de vsprs, pitié!, Out of Context – for Pina et C(H)OEURS. En 2011, les ballets C de la B, produit Pénombre, son premier projet personnel, un duo danse-vidéo, en collaboration avec l’artiste visuel Lucas Racasse.
En 2011, Yann Le Quellec l’a choisit pour le rôle principal du film atypique Je sens le beat qui monte en moi. S’ensuivent des collaborations fructueuses avec des metteurs en scène majeurs: avec Karin Beier en 2013-2014 pour les créations Les Troyennes et Die Rasenden au Schauspielhaus de Hambourg dans une interprétation extrèmement physique du rôle de Cassandre. Avec Krzysztof Warlikowski en 2012 pour l’opéra Lulu à la Monnaie, en 2014 pour Don Giovanni de nouveau à la Monnaie et en 2016 pour Phèdre(s) au Théâtre de l’Odéon à côté d’Isabelle Huppert.

Elle partage une histoire commune avec danseur et chorégraphe Koen Augustijnen. Ils créent en 2013 Badke à Ramallah qui sera à l’origine sept ans plus tard de la création Lamenta. En 2017 ils ont fait la mise en scène pour Hochzeit, suite à une commande du Staatstheater Mainz. Leur un intérêt commun pour l’hybridation des cultures les a poussé à s’associer au sein d’une nouvelle compagnie, Siamese Cie.

mise à jour 2022

projets liés

x

photos

x
© Sophie Deiss