bio

Philippe Thuriot

Philippe Thuriot a voyagé entre plusieurs univers tout au long de sa carrière musicale. Ses premières influences musicales sont nées du juke-box et du bal musette dans Le café du Village, le bistro de ses parents. Bien qu'il ait étudié des instruments « nobles » tels que le violon et la clarinette, son premier instrument, l'accordéon, est toujours resté dans son cœur.
Sa passion pour la musique ne demandait qu’à s’épanouir. Durant ses études au Conservatoire royal de Copenhague, son langage musical et son imagination se sont ainsi éveillés grâce à la découverte du répertoire contemporain pour accordéon. Sa première tournée mondiale en 1996 avec
La Tristeza Complice d'Alain Platel lui fera découvrir une nouvelle expérience artistique.

Entretemps, il apprend à connaître l'univers merveilleux de l'improvisation qui donnera lieu à des collaborations avec de grands maîtres tels que Uri Cain, Ellery Eskelin, René Lucier, Mark Feldman, Louis Sclavis et Maria Schneider. Les récitals en solo et les collaborations avec des groupes et des ensembles vont ensuite se succéder. Son premier concerto pour accordéon a eu lieu au Konzerthaus de Vienne. Il a joué avec Prometheus Ictus, Oxalys, WDR Bigband, Het Collectief, Symfonieorkest Vlaanderen, Brussels Jazz Orchestra, Klankforum Wien.
Lors de ses instants libres sur la tournée de
pitié avec Platel, Philippe Thuriot a enregistré les Variations Goldberg de J. S. Bach. Un album a suivi, ignoré par la Warner Classics et la radio Klara, mais non par Philippe Herreweghe, qui l'a invité à plusieurs reprises à son festival toscan Crete Senesi. Il a ensuite enregistré l'album solo Couperin et Ravel, également chez Warner.

Parmi les projets récents, citons
I Silenti avec des œuvres de Claudio Monteverdi (Fabrizio Cassol, Tcha Limberger) dirigées par Lisaboa Houbrechts.
Trois nouveaux programmes solos :
All the Way Bach, avec des improvisations sur des musiques de J.S. Bach et Made in France du baroque au musette avec une trame d'improvisation, sans oublier Scarlatti.
Citons enfin une belle collaboration avec Tore Denys (ténor) et son programme Una Notta Italiana, hommage à Astor avec Carlo Nardozza (trompette).

update janvier 2023

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© Kurt Van der Elst